Systèmes et cercles restauratifs

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Qu'est-ce qu'un système restauratif ?

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Si un système de justice punitif prévaut actuellement dans notre société pour la résolution des conflits,  des approches de justice restaurative ont existé depuis très longtemps dans diverses cultures (amérindiens, maoris…). Celles-ci développent des processus collectifs de dialogue qui à la fois aident les acteurs à se comprendre, se reconnecter à une humanité commune et mettent en évidence les aspects systémiques des conflits interpersonnels.​

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Développés en 1990 par Dominic Barter dans les favelas au Brésil,  les Systèmes Restauratifs proposent une alternative au système punitif. Ils permettent à une communauté de se donner les moyens de prévenir et vivre les conflits d'une manière constructive, qui favorise la restauration des liens entre les membres de la communauté.

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​Les cercles Restauratifs sont un des éléments de ces systèmes restauratifs. Leur efficacité amène alors une large diffusion de leur utilisation. D’abord au Brésil, avec les soutiens des ministères de l’éducation, de la justice et de l’UNESCO, puis à travers de nombreux pays dans le monde. Ainsi, depuis 2014 la justice restaurative est présente dans le système judiciaire français et préconisée par l’Education Nationale pour l’amélioration du climat scolaire.

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Pour en savoir plus : http://www.cerclesrestauratifs.org/wiki/Syst%C3%A8mes_et_Cercles_Restauratifs

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Vers une autre manière de vivre les conflits :

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Un système restauratif transforme notre manière de percevoir et de vivre les conflits :

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• Ils sont toujours révélateurs d'un malaise lié à l'insatisfaction d'un besoin essentiel chez une personne.

• Nous pouvons désapprouver la forme que cette personne a choisie pour exprimer sa souffrance, mais en ignorer la source nous condamne souvent à la répétition.

• Il n'est possible de changer que ce que nous avons réussi à mettre à jour, à identifier, à accepter.

• Il s'agit donc de recontacter cette commune humanité dans un espace où elle a assez de sécurité pour se révéler dans tout son sens et sa vulnérabilité.

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« Le conflit fait partie de la vie. Aujourd’hui, j’ai compris que le conflit n’est dangereux que quand on essaye de s’en éloigner »  (Dominic Barter)

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